DE MILLÉSIME EN MILLÉSIME
DE MILLÉSIME EN MILLÉSIME
DE MILLÉSIME EN MILLÉSIME
DE MILLÉSIME EN MILLÉSIME
 

2000
L’année fut extrêmement précoce. Les raisins très concentrés donnèrent des notes de miel et d’abricots secs. Un superbe millésime, où les grains aszú pleuvaient. Ce fut un véritable déclencheur : le millésime de tous les possibles. Nous nous lançâmes cette année-là.
2001
Très beau millésime, moyennement tardif, botrytisé. Les notes furent chargés de notes épicées. La belle acidité permet aux vins de continuer de bien évoluer en bouteille.
2002
Un des rares millésimes où l’on paye le fait de ne pas avoir vendangé plus tôt. Pas une goutte de vin n’a été produite chez nous.
2003
Le millésime fut facile, offrant un temps idéal pendant les vendanges et donnant de trés belles maturités. Les vins sont superbes, suaves á souhait, magnifiques et á savourer dès aujourd’hui. Un millésime à l’heure, récolté au bon moment.
2004
Ce fut un millésime extrêmement tardif, voire miraculé juste avant l’hiver. A partir du 7 novembre, nous ramassons des grappes de raisins aszú entières ! Il est tout juste temps de trouver encore des gens motivés pour vendanger. Nous finirons sous la neige… Un millésime éprouvant, mais fascinant. Les vins sont racés et ont du caractère.
2005
2005 fait partie des années qu’il faut aller chercher : le jeu en vaut la chandelle. Très tardive, elle a donné des vins très droits et raffinés, et dont la structure acide apporte finesse et netteté.
2006
Cette année a permis de placer la perception des liquoreux à un point ultime d’équilibre entre sucre et acidité. Quand on goûte notre Aszú 2006, on sent qu’il y a du sucre, mais sans en être sûr ! 2006 fut produit en minuscule quantité. Pour les collectionneurs de verticale, un vin à ne pas rater.
2007
Floraison précoce, chute d’acidité forte au mois d’août, qui déclenche des interrogations de vinification à la fin août : faut-il vendanger ou pas ? Nous avons vendangé vers le 15 octobre. Le terroir de Tokaj s’exprime même avec les conditions climatiques contemporaines.
2008
Loin des extrêmes, c’est un millésime où sérénité et apaisement illustrent bien la situation. Il a donné une belle quantité de raisins, de très bonne qualité. Les vendanges se sont étirées dans le temps, jusqu’au 10 novembre. Les jus étaient ni trop sucrés, ni trop acides, nous avons pu faire de très longues macérations et de très belles extractions qui se reflètent dans l’extrait sec.
2009
A Tokaj, 2009 est marqué par des mois d’août et septembre sans une goutte de pluie, entraînant une forte sécheresse dans la région. Au 20 octobre, les blancs secs étaient rentrés mais la récolte des aszù (grains botrytisés) était encore dehors. Première pluie au 11/10, on a rentré un peu de raisin jusqu’au 17/10. Gelée le 2 novembre au matin, deux jours à -10 °C et c’était fini. Résultat : 100 litres de vin à déguster.
2010
L’année fut désastreuse, avec des innondations en pagaille, de la maladie dans les vignes. Le peu de raisins qui restait était dévoré par les biches, les sangliers et les oiseaux. Nous avons fait un seul fût de vin. Deux millésimes catastrophiques qui se suivent.
2011
Tout le millésime y est concentré. Le jus du raisin, l’Esszencia, est resté dans les grains (elle n’a pas coulé comme d’habitude). Les grains ont macéré pendant trois semaines dans un vin fini, après la vendange. Tout a été pressé mais le jus n’a pas voulu fermenter. Il s’est enfin décidé en septembre 2013 et a terminé sa fermentation en décembre 2013. Samuel n’a fait qu’un seul soutirage.
2012
Le millésime fut précoce.Tout le monde a ramassé très tôt, tout a été dévalisé au mois de septembre car l’Europe manquait de raisin. Ceux de Tokaj ont quitté la région, soit entiers dans des bennes, soit sous forme de moût dans des containeurs. Chez les Tinon, nous avons fait du Szamorodni sec, pas un litre de liquoreux. En revanche, ce fut notre première année de Furmint sec, dans le cru Szent Tamás. Les raisins étaient magnifiques.
2013
Ce fut une grande année à aszú. Pour nous, ce fut le deuxième millésime de Furmint sec dans le cru Szent Tamás. Même parcelle, même vinificateur, même vinification, mais vendangé… un mois plus tard, le 8 octobre 2013 ! C’est la preuve que la date de vendange est essentielle pour saisir le parfait équilibre entre alcool, sucre, acidité et fraîcheur.
2014
Ce fut une année difficile, où chaque décision était comptée. Nous avons ramassé les raisins grain à grain sauf qu’il ne s’agissait pas de grains Aszú… mais bien de raisins sains ! Beaucoup de sacrifices donc pour cette cuvée triée sur le volet, mais où le terroir s’exprime une fois de plus, surpassant les conditions climatiques.
2015
Ce fut un millésime parfait pour les vins secs. Jusqu’à la mi-octobre, le temps permit aux raisins d’accumuler suffisamment de sucre et d’acidité et de rentrer une vendange saine et riche. Une bonne année pour élaborer un Furmint sec représentatif de notre cru Határi.
2016
Le millésime s’annonce prometteur. Des beaux raisins sont rentrés pour faire des Furmint secs de grande qualité puis on attend les aszú. Il y en aura, des beaux, mais il faudra les ramasser à temps car dans la première semaine d’octobre, un peu plus tôt qu’en 2015, une pluie lessivante anéhantira tous les espoirs. La météo est décidément capricieuse.
2017
Assez rare pour être souligné et encadré ! 2017 fut un millésime idéal pour toutes les catégories de vin. Au niveau météorologique, ce fut une succession de bons augures : pluie comme il faut, soleil comme il faut, chaud l’été, de l’eau quand nécessaire, du soleil quand nécessaire, du brouillard quand nécessaire, de la neige en hiver… IDEAL, du 1er janvier au 31 décembre. Résultats : des vins secs magnifiques, des liquoreux splendides. Le millésime parfait qui justifie tous les efforts.
2018
Après le parfait équilibre de 2017, le millésime 2018 sera celui des excès… de manque d’eau avec moins de 100 mm de pluie cumulée entre le débourrement et la récolte… de trop de températures avec un cycle végétatif trop précoce nous obligeant à vendanger á la mi-août. Nous ne ferons que des vins non botrytisés. Très fiers du résultat.
2019
Le travail á l’heure, une organisation simple, pas d’extrême, plutot de la sérénité sur le fil. Toujours bien sans lassitude, arriver á travailler dans de bonnes conditions. Un millésime bien apprécié après l’éprouvant 2018.

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