Extrême, complexe, miel, coing, abricots confits, cire d’abeille, longueur infinie…
Quel est donc ce vin insolent ? Etrange, impressionnant, fascinant Tokaj qui traverse les siècles et franchit les frontières. Tsars séduits, rois épris, reines conquises, mais aussi écrivains, compositeurs, connaisseurs et gourmets, Hongrois bien sûr, eux les premiers, savent depuis toujours que le Tokaj n’est pas un vin comme les autres.

Samuel Tinon AMOUREUX DE L’ASZÚ
Samuel Tinon, AMOUREUX DE L’ASZÚ
AMOUREUX DE L’ASZÚ
 

C’est grâce à l’Aszú, ce grain de raisin mystère, cueilli pépite après pépite depuis le XVIIe siècle par les hommes et les femmes de la contrée. C’est lui qui nous a fascinés. C’est pour lui que nous sommes là, petite famille française installée aux confins de l’Europe. Samuel a « mordu dedans » en 1991, juste après la chute du Mur. En 1993, je l’interviewais en pleines vendanges alors qu’il était directeur de la première société mixte de la région. Il a alors appris très vite, hormis la langue, à sélectionner les meilleurs Aszú, à reconnaître les différents crus, à communiquer avec tous les acteurs de la région, des anciens maîtres de chai de ferme d’état aux artisans et maires de village…

Puis nous avons voyagé. Nous nous sommes retrouvés, lui faiseur de vin, moi journaliste, tous deux parcourant le monde. En 1998, Samuel achetait une maison à Olaszliszka, au coeur de la région. A notre mariage, un an après, nous servions à nos proches et à nos amis un Tokaji Aszú 1981. Tokaj ne nous a jamais quittés. Nous sommes revenus, sans cesse revenus. En 2000, les vignes étaient gorgées d’Aszú. Samuel a déclaré: ces raisins-là, je les veux dans ma cave. Et là, tout a commencé.

Mentés

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